Présidente du Jury

Née en Roumanie, Silvia Marcovici fait partie des violonistes les plus renommés et reconnus de notre époque.
Élève de Stefan Gheorghiu au conservatoire de Bucarest, elle débute sa carrière à l’âge de seize ans en jouant accompagnée par l’orchestre de la Haye, sous la baguette de Bruno Maderna. Dans les années, qui suivent, elle remporte plusieurs prix internationaux parmi lesquels le 1er Prix du Concours Long-Thibaud, le Prix Spécial Prince Rainier de Monaco, ainsi que le 1er Prix du Concours International George Enescu de Bucarest.
Silvia Marcovici s’est produite à travers le monde, et a collaboré avec des chefs tels que Claudio Abbado, Erich Leinsdorf, Bernard Haitink, Kurt Masur, Eugene Ormandy, Kirill Petrenko, Simon Rattle, Zubin Mehta, Mstislav Rostropovitch, André Previn, Riccardo Muti, Neeme et Paavo Järvi et bien d’autres. Sa carrière l’a amenée à se produire en soliste avec les plus grands orchestres, parmi lesquels le London Symphony Orchestra, l’orchestre Royal du Concertgebouw, l’Orchestre National de France, la Scala de Milan, le New York Philharmonic, l’orchestre de Cleveland…
Musicienne aux multiples facettes, Silvia Marcovici fascine par sa présence scénique, tant en solo qu’en musique de chambre : elle apparaît ainsi avec des musiciens tels qu’Evgeny Kissin, Boris Berezovsky, Pascal Rogé, David Geringas ou Antonio Meneses.
Ses enregistrements des concertos de Glazounov, Sibelius ou encore Nielsen ont été acclamés par la critique, de même que les sonates de Beethoven qu’elle a gravées avec le pianiste Valentin Gheorghiu.
Musicienne passionnée de transmission, Silvia Marcovici enseigne à l’Academia Perosi de Bielle, en Italie ; elle donne de nombreuses masterclasses à travers le monde et participe au Jury de concours internationaux.

Le premier instrument que Madeleine Carruzzo apprend à sept ans, est la guitare. Son professeur à Sion, le père du violoniste Tibor Varga, remarque sa bonne ouïe et lui recommande de plutôt essayer le violon. Quand elle reçoit pour la première fois cet instrument entre ses mains, elle sent : « C’est cela !». Plus tard, elle devient élève de Tibor Varga et termine chez lui ses études à l’Académie de musique Detmold. Elle sort avec un premier prix en interprétation.
Madeleine Carruzzo intègre l’Orchestre de chambre de Tibor Varga en tant que violon solo puis est engagée à l’Orchestre Philharmonique de Berlin en 1982, sous la baguette d’Herbert von Karajan. C’est la première femme à faire partie de cet orchestre, un des plus renommés au monde. Elle se produit également comme soliste ainsi qu’avec différents ensembles de musique de chambre, autant en tant que violoniste qu’en tant qu’altiste, comme l’Ensemble Metropolis à Berlin, L’Ensemble Venus, l’Ensemble Haydn ou encore les Berlin Philharmonischen Streichersolisten. Elle a participé à de nombreux festivals de musique de chambre à Salzburg, Lockenhaus, Berlin ou Jérusalem.
La violoniste reçoit en 2001 le prix Rünzi et le prix de la ville de Sion en 2012.
Madeleine Carruzzo se produit régulièrement avec Yefim Bronfman, Sir András Schiff, Nikolaj Znaider, Renaud and Gauthier Capuçon, Guy Braunstein, Gérard Caussé, Nobuko Imai, Boris Pergamenschikow, Frans Helmerson et Emmanuel Pahud.

Professeur de violon à la HEM de Genève-Neuchâtel, professeur de violon au Conservatoire de Lausanne, professeur régulier à l’Académie Tibor Varga, professeur invité des classes pré-HEM du Conservatoire du Valais, Julien Zufferey y transmet un enseignement musical façonné auprès de maîtres tels que Tibor Varga, Margarita Karafilova, Berent Korfker, Shmuel Ashkenasi, Zakhar Bron et Pavel Vernikov.
Régulièrement invité à siéger au sein de jurys de concours nationaux et internationaux, Julien Zufferey a en outre l’opportunité de démontrer des compétences pédagogiques fécondes auprès de jeunes violonistes parmi les plus talentueux de leurs générations qui se révèlent, années après années, lauréats de concours nationaux et internationaux.
Julien Zufferey est membre fondateur du Trio Nota Bene avec lequel il sillonne, depuis plus de vingt ans, la scène internationale, collaborant avec des artistes tels Shmuel Ashkenasi, Renaud Capuçon, Ilya Gringolts, Pierre Amoyal, Shlomo Mintz, Nobuko Imai, Gérard Caussé, Christoph Schiller, Jürg Dähler, Silvia Simionescu, Brigitte Fournier ou encore Malin Hartelius. Le Nota Bene a plusieurs enregistrements (parus sous le label Claves) à son actif, notamment les deux quintettes du compositeur hongrois Ernö Dohnanyi, gravés aux côtés des artistes légendaires Shmuel Ashkenasi et Nobuko Imai.
Outre de très nombreuses apparitions sur la scène suisse, Julien Zufferey se produit dans toute l’Europe ainsi qu’aux USA, en Israël et en Turquie. Il joue actuellement sur un violon Tommaso Balestrieri (1788) généreusement mis à sa disposition par un mécène suisse.

Il fait ses armes à l’Opéra de Lausanne, encouragé par Armin Jordan qui l’exhorte à délaisser le hautbois pour la baguette. Orphée de Gluck, Véronique de Messager, La Vie parisienne d’Offenbach, Niobé de Pascal Dusapin, Reigen de Philippe Boesmans, Le Trouvère de Verdi, mais aussi Carmen, Madame Butterfly, Les Troyens… Il dévore tous les répertoires : « À l’opéra, le chef d’orchestre insuffle le drame, depuis la fosse, il fait bouillir la marmite théâtrale !», s’enthousiasme-t-il. Nicolas Chalvin multiplie bientôt les incursions dans le répertoire symphonique : il est l’invité de l’Orchestre national de Lyon, du Philharmonique de Strasbourg ou encore des orchestres de Innsbruck ou de Genève… En 2009, il est nommé à la tête de l’Orchestre national des Pays de Savoie, auquel il confère bientôt une envergure internationale.
En grand amoureux des classiques viennois, Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, puis Brahms, il porte une attention accrue aux équilibres orchestraux et s’attache à modeler les sonorités et l’élégance du phrasé. Son répertoire de prédilection est loin de s’arrêter là : de la musique française, il aime la finesse et la transparence, les audaces harmoniques et les couleurs. Si Nicolas Chalvin est attaché aux grandes oeuvres du répertoire, il emmène volontiers ses musiciens sur des terrains moins fréquentés. L’Orchestre des Pays de Savoie a ainsi enregistré des raretés de Reynaldo Hahn ou Paul Le Flem. La musique contemporaine est également l’un de ses terrains de prédilection.
Convaincu que l’orchestre de chambre est une formation merveilleuse aux ressources illimitées, Nicolas Chalvin emmène l’Orchestre des Pays de Savoie vers tous les répertoires, du baroque au contemporain, dans des programmes salués par le public et la critique. Plus qu’un artiste, un chef d’orchestre est un manager : “C’est un rôle complexe et passionnant, qui requiert des qualités humaines et une grande acuité. Plus que tout, j’aime emmener l’orchestre avec moi pour que naissent, collectivement, des moments de grâce lors du concert”, explique-t-il. Outre la riche saison de l’Orchestre national des Pays de Savoie, il dirigera Peer Gynt à l’Opéra de Limoges en mai 2017.
Photo © Manuel Braun

Musicien d’origine suisse, Christian Favre réalise une triple carrière : pianiste, professeur et compositeur. Il joue en récital, en musique de chambre et avec orchestre à travers l’Europe, sous la direction d’Armin Jordan, Franz Welser-Möst, Tibor Varga ou encore Jesús López Cobos. Il s’est produit avec, entre autres, François Guye, Tedi Papavrami, Pierre Amoyal et Raphaël Oleg. Comme pianiste du Quatuor Schumann de 1996 à 2016, il réalise de nombreux concerts et enregistrements. Il est, depuis 1985, professeur à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et donne régulièrement des cours de maître. Il est l’auteur d’œuvres de musique de chambre ainsi que d’un Requiem créé à Buenos Aires en 2008. A ce propos, citons François Hudry, producteur à France Musique : « Christian Favre est un musicien romantique, passionné et tourmenté. Il tente de résoudre les tensions entre la peur de la mort et la sérénité, entre un dodécaphonisme aux racines tonales et la polytonalité ». Ou encore Thierry Dagon dans la Revue musicale suisse : « Son Requiem est une page bouleversante. D’un raffinement d’écriture, d’un métier très sûr, voici une partition qui est incontestablement à placer aux côtés des grands requiems de l’Histoire ». Dernières créations en date : son Quintette pour clarinette et cordes en mars 2022, et son opéra Davel à l’Opéra de Lausanne en janvier 2023.

Rafael Rosenfeld
Silvia Marcovici - Présidente du Jury

Née en Roumanie, Silvia Marcovici fait partie des violonistes les plus renommés et reconnus de notre époque.
Élève de Stefan Gheorghiu au conservatoire de Bucarest, elle débute sa carrière à l’âge de seize ans en jouant accompagnée par l’orchestre de la Haye, sous la baguette de Bruno Maderna. Dans les années, qui suivent, elle remporte plusieurs prix internationaux parmi lesquels le 1er Prix du Concours Long-Thibaud, le Prix Spécial Prince Rainier de Monaco, ainsi que le 1er Prix du Concours International George Enescu de Bucarest.
Silvia Marcovici s’est produite à travers le monde, et a collaboré avec des chefs tels que Claudio Abbado, Erich Leinsdorf, Bernard Haitink, Kurt Masur, Eugene Ormandy, Kirill Petrenko, Simon Rattle, Zubin Mehta, Mstislav Rostropovitch, André Previn, Riccardo Muti, Neeme et Paavo Järvi et bien d’autres. Sa carrière l’a amenée à se produire en soliste avec les plus grands orchestres, parmi lesquels le London Symphony Orchestra, l’orchestre Royal du Concertgebouw, l’Orchestre National de France, la Scala de Milan, le New York Philharmonic, l’orchestre de Cleveland…
Musicienne aux multiples facettes, Silvia Marcovici fascine par sa présence scénique, tant en solo qu’en musique de chambre : elle apparaît ainsi avec des musiciens tels qu’Evgeny Kissin, Boris Berezovsky, Pascal Rogé, David Geringas ou Antonio Meneses.
Ses enregistrements des concertos de Glazounov, Sibelius ou encore Nielsen ont été acclamés par la critique, de même que les sonates de Beethoven qu’elle a gravées avec le pianiste Valentin Gheorghiu.
Musicienne passionnée de transmission, Silvia Marcovici enseigne à l’Academia Perosi de Bielle, en Italie ; elle donne de nombreuses masterclasses à travers le monde et participe au Jury de concours internationaux.

Rafael Rosenfeld
Madeleine Carruzzo

Le premier instrument que Madeleine Carruzzo apprend à sept ans, est la guitare. Son professeur à Sion, le père du violoniste Tibor Varga, remarque sa bonne ouïe et lui recommande de plutôt essayer le violon. Quand elle reçoit pour la première fois cet instrument entre ses mains, elle sent : « C’est cela !». Plus tard, elle devient élève de Tibor Varga et termine chez lui ses études à l’Académie de musique Detmold. Elle sort avec un premier prix en interprétation.
Madeleine Carruzzo intègre l’Orchestre de chambre de Tibor Varga en tant que violon solo puis est engagée à l’Orchestre Philharmonique de Berlin en 1982, sous la baguette d’Herbert von Karajan. C’est la première femme à faire partie de cet orchestre, un des plus renommés au monde. Elle se produit également comme soliste ainsi qu’avec différents ensembles de musique de chambre, autant en tant que violoniste qu’en tant qu’altiste, comme l’Ensemble Metropolis à Berlin, L’Ensemble Venus, l’Ensemble Haydn ou encore les Berlin Philharmonischen Streichersolisten. Elle a participé à de nombreux festivals de musique de chambre à Salzburg, Lockenhaus, Berlin ou Jérusalem.
La violoniste reçoit en 2001 le prix Rünzi et le prix de la ville de Sion en 2012.
Madeleine Carruzzo se produit régulièrement avec Yefim Bronfman, Sir András Schiff, Nikolaj Znaider, Renaud and Gauthier Capuçon, Guy Braunstein, Gérard Caussé, Nobuko Imai, Boris Pergamenschikow, Frans Helmerson et Emmanuel Pahud.

Rafael Rosenfeld
Julien Zufferey

Professeur de violon à la HEM de Genève-Neuchâtel, professeur de violon au Conservatoire de Lausanne, professeur régulier à l’Académie Tibor Varga, professeur invité des classes pré-HEM du Conservatoire du Valais, Julien Zufferey y transmet un enseignement musical façonné auprès de maîtres tels que Tibor Varga, Margarita Karafilova, Berent Korfker, Shmuel Ashkenasi, Zakhar Bron et Pavel Vernikov.
Régulièrement invité à siéger au sein de jurys de concours nationaux et internationaux, Julien Zufferey a en outre l’opportunité de démontrer des compétences pédagogiques fécondes auprès de jeunes violonistes parmi les plus talentueux de leurs générations qui se révèlent, années après années, lauréats de concours nationaux et internationaux.
Julien Zufferey est membre fondateur du Trio Nota Bene avec lequel il sillonne, depuis plus de vingt ans, la scène internationale, collaborant avec des artistes tels Shmuel Ashkenasi, Renaud Capuçon, Ilya Gringolts, Pierre Amoyal, Shlomo Mintz, Nobuko Imai, Gérard Caussé, Christoph Schiller, Jürg Dähler, Silvia Simionescu, Brigitte Fournier ou encore Malin Hartelius. Le Nota Bene a plusieurs enregistrements (parus sous le label Claves) à son actif, notamment les deux quintettes du compositeur hongrois Ernö Dohnanyi, gravés aux côtés des artistes légendaires Shmuel Ashkenasi et Nobuko Imai.
Outre de très nombreuses apparitions sur la scène suisse, Julien Zufferey se produit dans toute l’Europe ainsi qu’aux USA, en Israël et en Turquie. Il joue actuellement sur un violon Tommaso Balestrieri (1788) généreusement mis à sa disposition par un mécène suisse.

Rafael Rosenfeld
Nicolas Chalvin

Il fait ses armes à l’Opéra de Lausanne, encouragé par Armin Jordan qui l’exhorte à délaisser le hautbois pour la baguette. Orphée de Gluck, Véronique de Messager, La Vie parisienne d’Offenbach, Niobé de Pascal Dusapin, Reigen de Philippe Boesmans, Le Trouvère de Verdi, mais aussi Carmen, Madame Butterfly, Les Troyens… Il dévore tous les répertoires : « À l’opéra, le chef d’orchestre insuffle le drame, depuis la fosse, il fait bouillir la marmite théâtrale !», s’enthousiasme-t-il. Nicolas Chalvin multiplie bientôt les incursions dans le répertoire symphonique : il est l’invité de l’Orchestre national de Lyon, du Philharmonique de Strasbourg ou encore des orchestres de Innsbruck ou de Genève… En 2009, il est nommé à la tête de l’Orchestre national des Pays de Savoie, auquel il confère bientôt une envergure internationale.
En grand amoureux des classiques viennois, Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, puis Brahms, il porte une attention accrue aux équilibres orchestraux et s’attache à modeler les sonorités et l’élégance du phrasé. Son répertoire de prédilection est loin de s’arrêter là : de la musique française, il aime la finesse et la transparence, les audaces harmoniques et les couleurs. Si Nicolas Chalvin est attaché aux grandes oeuvres du répertoire, il emmène volontiers ses musiciens sur des terrains moins fréquentés. L’Orchestre des Pays de Savoie a ainsi enregistré des raretés de Reynaldo Hahn ou Paul Le Flem. La musique contemporaine est également l’un de ses terrains de prédilection.
Convaincu que l’orchestre de chambre est une formation merveilleuse aux ressources illimitées, Nicolas Chalvin emmène l’Orchestre des Pays de Savoie vers tous les répertoires, du baroque au contemporain, dans des programmes salués par le public et la critique. Plus qu’un artiste, un chef d’orchestre est un manager : “C’est un rôle complexe et passionnant, qui requiert des qualités humaines et une grande acuité. Plus que tout, j’aime emmener l’orchestre avec moi pour que naissent, collectivement, des moments de grâce lors du concert”, explique-t-il. Outre la riche saison de l’Orchestre national des Pays de Savoie, il dirigera Peer Gynt à l’Opéra de Limoges en mai 2017.
Photo © Manuel Braun

Rafael Rosenfeld
Christian Favre

Musicien d’origine suisse, Christian Favre réalise une triple carrière : pianiste, professeur et compositeur. Il joue en récital, en musique de chambre et avec orchestre à travers l’Europe, sous la direction d’Armin Jordan, Franz Welser-Möst, Tibor Varga ou encore Jesús López Cobos. Il s’est produit avec, entre autres, François Guye, Tedi Papavrami, Pierre Amoyal et Raphaël Oleg. Comme pianiste du Quatuor Schumann de 1996 à 2016, il réalise de nombreux concerts et enregistrements. Il est, depuis 1985, professeur à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et donne régulièrement des cours de maître. Il est l’auteur d’œuvres de musique de chambre ainsi que d’un Requiem créé à Buenos Aires en 2008. A ce propos, citons François Hudry, producteur à France Musique : « Christian Favre est un musicien romantique, passionné et tourmenté. Il tente de résoudre les tensions entre la peur de la mort et la sérénité, entre un dodécaphonisme aux racines tonales et la polytonalité ». Ou encore Thierry Dagon dans la Revue musicale suisse : « Son Requiem est une page bouleversante. D’un raffinement d’écriture, d’un métier très sûr, voici une partition qui est incontestablement à placer aux côtés des grands requiems de l’Histoire ». Dernières créations en date : son Quintette pour clarinette et cordes en mars 2022, et son opéra Davel à l’Opéra de Lausanne en janvier 2023.

FONDATION JERZY SEMKOW

FONDATION CEPL

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