




Président du Jury
Après un premier prix de virtuosité obtenu au Conservatoire de Genève, il se perfectionne trois ans auprès d’André Navarra à Detmold (Allemagne). Il est lauréat de nombreuses distinctions, notamment un premier prix au concours de Vienne et un premier prix au Concours de Genève. Il fait la rencontre en 1978 de Pierre Fournier et suit ses masterclasses avant d’étudier à ses côtés. Une véritable amitié naît avec ce grand maître ; il joue du reste aujourd’hui son violoncelle, un Miremont de 1879.
François Guye témoigne d’un grand amour pour la musique de chambre. Il a ainsi souvent joué avec le Quatuor Sine Nomine ou le Quatuor Melos. Depuis de nombreuses années, il collabore avec le violoniste Raphaël Oleg et le pianiste Gérard Wyss dans le cadre du trio WOG. Il est enfin membre fondateur du Quatuor Schumann, formation qui se profile comme l’une des meilleures du moment.
Le violoncelliste a joué avec l’Orchestre Symphonique de Vienne, l’Orchestre de la radio de Francfort, l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine ou l’Orchestre de la Suisse Romande. Il a notamment joué sous la direction d’Armin Jordan, Horst Stein, Lovro von Matacic ou encore Rudolf Barchai. La presse comme le public a salué ses interprétations des suites pour violoncelle de Bach et du concerto pour violoncelle et orchestre Tout un monde lointain d’Henri Dutilleux.
François Guye donne de nombreux stages d’été et masterclasses. Il a été violoncelle-solo de l’Orchestre de la Suisse Romande et professeur de violoncelle à la Haute école de musique de Genève.
Photo © Carole Parodi
Née à San Francisco d’une mère d’origine roumaine et d’un père américain, elle grandit à New York puis à Paris. Très tôt elle entre au Conservatoire National Supérieur dans la classe de Maurice Gendron. A 19 ans elle passe le Rideau de fer pour vivre à Moscou où elle étudie avec Natalia Shakhovskaïa au Conservatoire Tchaïkovski. Elle garde de ces années russes, en plus d’un enseignement d’excellence, un rapport particulier au temps et à l’Histoire. A son retour en France, elle devient lauréate du Concours Rostropovitch à 25 ans.
Sonia Wieder-Atherton collabore avec de nombreux compositeurs contemporains (Betsy Jolas, Pascal Dusapin, Francesco Filidei, Georges Aperghis, Wolfgang Rihm, Bernard Foccroule, Edith Canat de Chizy) dont elle devient l’interprète privilégiée. En soliste, elle joue sous la direction de nombreux chefs : l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de Belgique, le Philharmonique de Liège, le Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de la NDR de Hanovre, le REMIX Ensemble, Les Siècles, Asko/Schönberg. Elle joue en musique de chambre avec Imogen Cooper, Elisabeth Leonskaïa, Raphaël Oleg, Alexander Paley, Bruno Fontaine et d’autres.
Elle est à l’origine de nombreux projets qu’elle conçoit et met en scène : D’Est en musique, spectacle conçu avec les images du film D’Est de Chantal Akerman. Danses Nocturnes, avec Charlotte Rampling, où se rencontrent les œuvres de Benjamin Britten et de Sylvia Plath. Shakespeare Bach, avec Charlotte Rampling, autour des sonnets de Shakespeare, de Bach et Monteverdi. Navire Night, de Marguerite Duras, avec Fanny Ardant. Exil, une création pour violoncelle, piano et huit voix. Elle collabore avec la danseuse Shantala Shivalingappa, avec André Markowicz, avec Jacques Higelin…
En 2020, Sonia Wieder-Atherton signe un partenariat éditorial avec Alpha Classics. En 2011, elle reçoit le Prix des Arts de la Fondation Bernheim. En 2015, elle est nommée Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Sonia Wieder-Atherton a joué pour l’hommage solennel de la nation à Simone Veil au Panthéon en 2018.
Photo © Jacques Grison
Un esprit d’une curiosité insatiable, le goût du risque, un appétit immodéré pour tout le répertoire du violoncelle concertant sans frontières ni querelles de chapelle, un engagement citoyen et un amour inconditionnel de la nature, voici sans doute ce qui distingue très tôt cette brillante interprète franco-helvétique.
Élue « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique 2003, elle se produit depuis en récital aussi bien en Asie qu’en Europe et est l’invitée des orchestres les plus prestigieux comme l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national de Metz, le Royal Philharmonic Orchestra, le Czech National Symphony Orchestra ou le New Japan Philharmonic.
Elle est aussi l’interprète privilégiée de compositeurs actuels et développe une politique de commandes.
Elle enregistre pour Aparté plusieurs intégrales récompensées par la presse internationale : Bach, Britten, Schumann, Fauré, Chopin, Brahms, C.P.E. Bach, Strauss, ainsi que des albums thématiques qui ont conquis un très large public, Dreams, Alvorada et Exils.
Passionnée de rencontres, elle partage régulièrement la scène avec Lambert Wilson, le danseur hip-hop Ibrahim Sissoko, les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, les danseur.euse.s Étoile Hugo Marchand et Ludmila Pagliero ou bien encore le chanteur star de la bossa nova Toquinho (album live Canto de sereia enregistré pour Aparté au festival MiTo en 2017).
En 2005 elle fonde le Pulcinella Orchestra qu’elle dirige du violoncelle et avec lequel elle explore les répertoires des 17eme et 18eme siècles sur instruments historiques.
Après un double album consacré à Boccherini en 2019 enregistré avec la complicité de Sandrine Piau, Ophélie Gaillard et Pulcinella remportent un large succès public grâce à un double album Vivaldi « I colori dell’ombra » gravé au plus fort de la crise sanitaire avec les mezzo-sopranos Lucile Richardot et Delphine Galou.
Début 2021, toujours chez Aparté, Ophélie Gaillard nous proposait un voyage à travers 100 ans d’airs d’opéra avec son enregistrement « Cellopera » accompagné par le « Vienna Morphing Orchestra », sous la direction de Frédéric Chaslin, grâce à des transcriptions pour violoncelle et orchestre d’œuvres de Mozart, Verdi, Tchaikovski, Offenbach et Puccini et en mars 2022, avec « A Night in London » Ophélie nous amène à la rencontre des compositeurs qui tentèrent l’aventure à Londres dans les années 1730, tels Porpora, Geminiani, ou encore Bononcini.
Pédagogue recherchée, elle est professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève depuis 2014 et est régulièrement invitée pour des master-classes et comme membre du jury de grands concours internationaux (ARD de Münich, Concours de Genève…).
Ophélie Gaillard joue un violoncelle de Francesco Goffriller 1737 généreusement prêté par le CIC et un violoncelle piccolo anonyme flamand.
Il fait ses armes à l’Opéra de Lausanne, encouragé par Armin Jordan qui l’exhorte à délaisser le hautbois pour la baguette. Orphée de Gluck, Véronique de Messager, La Vie parisienne d’Offenbach, Niobé de Pascal Dusapin, Reigen de Philippe Boesmans, Le Trouvère de Verdi, mais aussi Carmen, Madame Butterfly, Les Troyens… Il dévore tous les répertoires : « À l’opéra, le chef d’orchestre insuffle le drame, depuis la fosse, il fait bouillir la marmite théâtrale !», s’enthousiasme-t-il. Nicolas Chalvin multiplie bientôt les incursions dans le répertoire symphonique : il est l’invité de l’Orchestre national de Lyon, du Philharmonique de Strasbourg ou encore des orchestres de Innsbruck ou de Genève… En 2009, il est nommé à la tête de l’Orchestre national des Pays de Savoie, auquel il confère bientôt une envergure internationale.
En grand amoureux des classiques viennois, Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, puis Brahms, il porte une attention accrue aux équilibres orchestraux et s’attache à modeler les sonorités et l’élégance du phrasé. Son répertoire de prédilection est loin de s’arrêter là : de la musique française, il aime la finesse et la transparence, les audaces harmoniques et les couleurs. Si Nicolas Chalvin est attaché aux grandes oeuvres du répertoire, il emmène volontiers ses musiciens sur des terrains moins fréquentés. L’Orchestre des Pays de Savoie a ainsi enregistré des raretés de Reynaldo Hahn ou Paul Le Flem. La musique contemporaine est également l’un de ses terrains de prédilection.
Convaincu que l’orchestre de chambre est une formation merveilleuse aux ressources illimitées, Nicolas Chalvin emmène l’Orchestre des Pays de Savoie vers tous les répertoires, du baroque au contemporain, dans des programmes salués par le public et la critique. Plus qu’un artiste, un chef d’orchestre est un manager : “C’est un rôle complexe et passionnant, qui requiert des qualités humaines et une grande acuité. Plus que tout, j’aime emmener l’orchestre avec moi pour que naissent, collectivement, des moments de grâce lors du concert”, explique-t-il. Outre la riche saison de l’Orchestre national des Pays de Savoie, il dirigera Peer Gynt à l’Opéra de Limoges en mai 2017.
Photo © Manuel Braun
Christian Favre, né le 23 janvier 1955 à Lausanne, est un pianiste soliste et chambriste, compositeur et professeur suisse.
Il fait ses études au Conservatoire de sa ville natale avec Francesco Zaza. En 1975, il y remporte un premier prix de virtuosité de piano avec félicitations du jury sous la direction de Louis Hiltbrand. Il se perfectionne avec Karl Engel à la Musikhochschule de Hanovre où il obtient un diplôme de soliste en 1978.
Il a également bénéficié de l’enseignement de Stefan Askenase à Bonn, de Guido Agosti à Sienne et de Nikita Magaloff à Montreux.
Christian Favre se produit en récital, en musique de chambre et avec orchestres. Il joue sous la direction d’Armin Jordan, Jesús López Cobos, Franz Welser-Möst, Marius Constant, Marcello Viotti, Tibor Varga, Christian Zacharias, etc. Très soucieux d’établir des liens entre la musique, la poésie et la littérature, Christian Favre s’associe avec des comédiens tels que Richard Vachoux, Corine Coderey, Nicolas Rinuy, Anna Pieri, pour des récitals poétiques autour de : Franz Liszt/Victor Hugo, Robert Schumann/E. T. A. Hoffmann, Maurice Ravel/Aloysius Bertrand, Frédéric Chopin/George Sand. Il donne, depuis le début de sa carrière, des concerts dans un très grand nombre de villes européennes. Passionné musique de chambre, il joue notamment avec les violonistes Jean Jaquerod, Pierre Amoyal, Tedi Papavrami, Gilles Colliard, Gyula Stuller, Raphaël Oleg, Denitsa Kazakova et Frédéric Angleraux, l’altiste Christoph Schiller, les violoncellistes Martina Schucan, François Guye, Wen-Sinn Yang, Thomas Demenga et Mark Drobinsky, les pianistes Martha Argerich, Alexandre Rabinovitch, Brigitte Meyer, Jean-François Antonioli, Paul Coker et Marc Pantillon, le trio à cordes de Munich, le Quatuor Raymond, le Quatuor Amati, le Quatuor Sine Nomine ainsi que le Quatuor Schumann dont il est le pianiste attitré.
Christian Favre a réalisé une importante discographie et participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision.
Il a composé un Requiem pour chœur, solistes et orchestre créé en mars 2008 à Buenos Aires avec l’Orchestre Filarmónica de Buenos Aires dirigé par Facundo Agudin. Il est l’auteur de plusieurs œuvres de musique de chambre qu’il interprète en public avec les musiciens, Tedi Papavrami, Gilles Colliard, François Guye, Denitsa Kazakova, Stefan Rusiecki, ainsi que le Quatuor Schumann. Certaines de ces œuvres ont fait l’objet d’un CD produit par le label DORON music. Ses transcriptions pour voix et quatuor avec piano du “Prélude et Mort d’Isolde”, des Wesendonck-Lieder” de Richard Wagner et des “Rückert -Lieder de Gustav Mahler ont été interprétées à plusieurs reprises en Suisse, en France et en Espagne par la cantatrice Dame Felicity Lott et le Quatuor Schumann. En 2007, la firme aeon a réalisé un CD de ces transcriptions avec les mêmes interprètes.
Parallèlement à ces activités, Christian Favre enseigne à la Haute École de musique de Lausanne (HEMU) et donne régulièrement des master classes en Suisse et à l’étranger. Il est directeur artistique et fondateur du Concours d’Interprétation Musicale de Lausanne et a animé les cours d’interprétation du « Printemps de Romainmôtier ». Il donne aussi des cours d’interprétation à l’Académie d’été internationale Bienne.
Parmi les nombreux élèves qu’il a formés, nous pouvons citer, entre autres, Cédric Pescia, Jean-Selim Abdelmoula, Christian Chamorel, Mark Farago, Mauro lo Conte, Vittorio Forte, Sylvain Viredaz, Guy- François Leuenberger, Léonie Renaud, Lucas Buclin, Lionel Monnet, Magali Bourquin, Virginie Falquet, Antoine Rebstein, Yukiko Tanaka.
François Guye - Président du Jury
Après un premier prix de virtuosité obtenu au Conservatoire de Genève, il se perfectionne trois ans auprès d’André Navarra à Detmold (Allemagne). Il est lauréat de nombreuses distinctions, notamment un premier prix au concours de Vienne et un premier prix au Concours de Genève. Il fait la rencontre en 1978 de Pierre Fournier et suit ses masterclasses avant d’étudier à ses côtés. Une véritable amitié naît avec ce grand maître ; il joue du reste aujourd’hui son violoncelle, un Miremont de 1879.
François Guye témoigne d’un grand amour pour la musique de chambre. Il a ainsi souvent joué avec le Quatuor Sine Nomine ou le Quatuor Melos. Depuis de nombreuses années, il collabore avec le violoniste Raphaël Oleg et le pianiste Gérard Wyss dans le cadre du trio WOG. Il est enfin membre fondateur du Quatuor Schumann, formation qui se profile comme l’une des meilleures du moment.
Le violoncelliste a joué avec l’Orchestre Symphonique de Vienne, l’Orchestre de la radio de Francfort, l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine ou l’Orchestre de la Suisse Romande. Il a notamment joué sous la direction d’Armin Jordan, Horst Stein, Lovro von Matacic ou encore Rudolf Barchai. La presse comme le public a salué ses interprétations des suites pour violoncelle de Bach et du concerto pour violoncelle et orchestre Tout un monde lointain d’Henri Dutilleux.
François Guye donne de nombreux stages d’été et masterclasses. Il a été violoncelle-solo de l’Orchestre de la Suisse Romande et professeur de violoncelle à la Haute école de musique de Genève.
Photo © Carole Parodi
Sonia Wieder-Atherton
Née à San Francisco d’une mère d’origine roumaine et d’un père américain, elle grandit à New York puis à Paris. Très tôt elle entre au Conservatoire National Supérieur dans la classe de Maurice Gendron. A 19 ans elle passe le Rideau de fer pour vivre à Moscou où elle étudie avec Natalia Shakhovskaïa au Conservatoire Tchaïkovski. Elle garde de ces années russes, en plus d’un enseignement d’excellence, un rapport particulier au temps et à l’Histoire. A son retour en France, elle devient lauréate du Concours Rostropovitch à 25 ans.
Sonia Wieder-Atherton collabore avec de nombreux compositeurs contemporains (Betsy Jolas, Pascal Dusapin, Francesco Filidei, Georges Aperghis, Wolfgang Rihm, Bernard Foccroule, Edith Canat de Chizy) dont elle devient l’interprète privilégiée. En soliste, elle joue sous la direction de nombreux chefs : l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de Belgique, le Philharmonique de Liège, le Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de la NDR de Hanovre, le REMIX Ensemble, Les Siècles, Asko/Schönberg. Elle joue en musique de chambre avec Imogen Cooper, Elisabeth Leonskaïa, Raphaël Oleg, Alexander Paley, Bruno Fontaine et d’autres.
Elle est à l’origine de nombreux projets qu’elle conçoit et met en scène : D’Est en musique, spectacle conçu avec les images du film D’Est de Chantal Akerman. Danses Nocturnes, avec Charlotte Rampling, où se rencontrent les œuvres de Benjamin Britten et de Sylvia Plath. Shakespeare Bach, avec Charlotte Rampling, autour des sonnets de Shakespeare, de Bach et Monteverdi. Navire Night, de Marguerite Duras, avec Fanny Ardant. Exil, une création pour violoncelle, piano et huit voix. Elle collabore avec la danseuse Shantala Shivalingappa, avec André Markowicz, avec Jacques Higelin…
En 2020, Sonia Wieder-Atherton signe un partenariat éditorial avec Alpha Classics. En 2011, elle reçoit le Prix des Arts de la Fondation Bernheim. En 2015, elle est nommée Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Sonia Wieder-Atherton a joué pour l’hommage solennel de la nation à Simone Veil au Panthéon en 2018.
Photo © Jacques Grison
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Ophélie Gaillard
Un esprit d’une curiosité insatiable, le goût du risque, un appétit immodéré pour tout le répertoire du violoncelle concertant sans frontières ni querelles de chapelle, un engagement citoyen et un amour inconditionnel de la nature, voici sans doute ce qui distingue très tôt cette brillante interprète franco-helvétique.
Élue « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique 2003, elle se produit depuis en récital aussi bien en Asie qu’en Europe et est l’invitée des orchestres les plus prestigieux comme l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national de Metz, le Royal Philharmonic Orchestra, le Czech National Symphony Orchestra ou le New Japan Philharmonic.
Elle est aussi l’interprète privilégiée de compositeurs actuels et développe une politique de commandes.
Elle enregistre pour Aparté plusieurs intégrales récompensées par la presse internationale : Bach, Britten, Schumann, Fauré, Chopin, Brahms, C.P.E. Bach, Strauss, ainsi que des albums thématiques qui ont conquis un très large public, Dreams, Alvorada et Exils.
Passionnée de rencontres, elle partage régulièrement la scène avec Lambert Wilson, le danseur hip-hop Ibrahim Sissoko, les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, les danseur.euse.s Étoile Hugo Marchand et Ludmila Pagliero ou bien encore le chanteur star de la bossa nova Toquinho (album live Canto de sereia enregistré pour Aparté au festival MiTo en 2017).
En 2005 elle fonde le Pulcinella Orchestra qu’elle dirige du violoncelle et avec lequel elle explore les répertoires des 17eme et 18eme siècles sur instruments historiques.
Après un double album consacré à Boccherini en 2019 enregistré avec la complicité de Sandrine Piau, Ophélie Gaillard et Pulcinella remportent un large succès public grâce à un double album Vivaldi « I colori dell’ombra » gravé au plus fort de la crise sanitaire avec les mezzo-sopranos Lucile Richardot et Delphine Galou.
Début 2021, toujours chez Aparté, Ophélie Gaillard nous proposait un voyage à travers 100 ans d’airs d’opéra avec son enregistrement « Cellopera » accompagné par le « Vienna Morphing Orchestra », sous la direction de Frédéric Chaslin, grâce à des transcriptions pour violoncelle et orchestre d’œuvres de Mozart, Verdi, Tchaikovski, Offenbach et Puccini et en mars 2022, avec « A Night in London » Ophélie nous amène à la rencontre des compositeurs qui tentèrent l’aventure à Londres dans les années 1730, tels Porpora, Geminiani, ou encore Bononcini.
Pédagogue recherchée, elle est professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève depuis 2014 et est régulièrement invitée pour des master-classes et comme membre du jury de grands concours internationaux (ARD de Münich, Concours de Genève…).
Ophélie Gaillard joue un violoncelle de Francesco Goffriller 1737 généreusement prêté par le CIC et un violoncelle piccolo anonyme flamand.
Nicolas Chalvin
Il fait ses armes à l’Opéra de Lausanne, encouragé par Armin Jordan qui l’exhorte à délaisser le hautbois pour la baguette. Orphée de Gluck, Véronique de Messager, La Vie parisienne d’Offenbach, Niobé de Pascal Dusapin, Reigen de Philippe Boesmans, Le Trouvère de Verdi, mais aussi Carmen, Madame Butterfly, Les Troyens… Il dévore tous les répertoires : « À l’opéra, le chef d’orchestre insuffle le drame, depuis la fosse, il fait bouillir la marmite théâtrale !», s’enthousiasme-t-il. Nicolas Chalvin multiplie bientôt les incursions dans le répertoire symphonique : il est l’invité de l’Orchestre national de Lyon, du Philharmonique de Strasbourg ou encore des orchestres de Innsbruck ou de Genève… En 2009, il est nommé à la tête de l’Orchestre national des Pays de Savoie, auquel il confère bientôt une envergure internationale.
En grand amoureux des classiques viennois, Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, puis Brahms, il porte une attention accrue aux équilibres orchestraux et s’attache à modeler les sonorités et l’élégance du phrasé. Son répertoire de prédilection est loin de s’arrêter là : de la musique française, il aime la finesse et la transparence, les audaces harmoniques et les couleurs. Si Nicolas Chalvin est attaché aux grandes oeuvres du répertoire, il emmène volontiers ses musiciens sur des terrains moins fréquentés. L’Orchestre des Pays de Savoie a ainsi enregistré des raretés de Reynaldo Hahn ou Paul Le Flem. La musique contemporaine est également l’un de ses terrains de prédilection.
Convaincu que l’orchestre de chambre est une formation merveilleuse aux ressources illimitées, Nicolas Chalvin emmène l’Orchestre des Pays de Savoie vers tous les répertoires, du baroque au contemporain, dans des programmes salués par le public et la critique. Plus qu’un artiste, un chef d’orchestre est un manager : “C’est un rôle complexe et passionnant, qui requiert des qualités humaines et une grande acuité. Plus que tout, j’aime emmener l’orchestre avec moi pour que naissent, collectivement, des moments de grâce lors du concert”, explique-t-il. Outre la riche saison de l’Orchestre national des Pays de Savoie, il dirigera Peer Gynt à l’Opéra de Limoges en mai 2017.
Photo © Manuel Braun
Christian Favre
Christian Favre, né le 23 janvier 1955 à Lausanne, est un pianiste soliste et chambriste, compositeur et professeur suisse.
Il fait ses études au Conservatoire de sa ville natale avec Francesco Zaza. En 1975, il y remporte un premier prix de virtuosité de piano avec félicitations du jury sous la direction de Louis Hiltbrand. Il se perfectionne avec Karl Engel à la Musikhochschule de Hanovre où il obtient un diplôme de soliste en 1978.
Il a également bénéficié de l’enseignement de Stefan Askenase à Bonn, de Guido Agosti à Sienne et de Nikita Magaloff à Montreux.
Christian Favre se produit en récital, en musique de chambre et avec orchestres. Il joue sous la direction d’Armin Jordan, Jesús López Cobos, Franz Welser-Möst, Marius Constant, Marcello Viotti, Tibor Varga, Christian Zacharias, etc. Très soucieux d’établir des liens entre la musique, la poésie et la littérature, Christian Favre s’associe avec des comédiens tels que Richard Vachoux, Corine Coderey, Nicolas Rinuy, Anna Pieri, pour des récitals poétiques autour de : Franz Liszt/Victor Hugo, Robert Schumann/E. T. A. Hoffmann, Maurice Ravel/Aloysius Bertrand, Frédéric Chopin/George Sand. Il donne, depuis le début de sa carrière, des concerts dans un très grand nombre de villes européennes. Passionné musique de chambre, il joue notamment avec les violonistes Jean Jaquerod, Pierre Amoyal, Tedi Papavrami, Gilles Colliard, Gyula Stuller, Raphaël Oleg, Denitsa Kazakova et Frédéric Angleraux, l’altiste Christoph Schiller, les violoncellistes Martina Schucan, François Guye, Wen-Sinn Yang, Thomas Demenga et Mark Drobinsky, les pianistes Martha Argerich, Alexandre Rabinovitch, Brigitte Meyer, Jean-François Antonioli, Paul Coker et Marc Pantillon, le trio à cordes de Munich, le Quatuor Raymond, le Quatuor Amati, le Quatuor Sine Nomine ainsi que le Quatuor Schumann dont il est le pianiste attitré.
Christian Favre a réalisé une importante discographie et participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision.
Il a composé un Requiem pour chœur, solistes et orchestre créé en mars 2008 à Buenos Aires avec l’Orchestre Filarmónica de Buenos Aires dirigé par Facundo Agudin. Il est l’auteur de plusieurs œuvres de musique de chambre qu’il interprète en public avec les musiciens, Tedi Papavrami, Gilles Colliard, François Guye, Denitsa Kazakova, Stefan Rusiecki, ainsi que le Quatuor Schumann. Certaines de ces œuvres ont fait l’objet d’un CD produit par le label DORON music. Ses transcriptions pour voix et quatuor avec piano du “Prélude et Mort d’Isolde”, des Wesendonck-Lieder” de Richard Wagner et des “Rückert -Lieder de Gustav Mahler ont été interprétées à plusieurs reprises en Suisse, en France et en Espagne par la cantatrice Dame Felicity Lott et le Quatuor Schumann. En 2007, la firme aeon a réalisé un CD de ces transcriptions avec les mêmes interprètes.
Parallèlement à ces activités, Christian Favre enseigne à la Haute École de musique de Lausanne (HEMU) et donne régulièrement des master classes en Suisse et à l’étranger. Il est directeur artistique et fondateur du Concours d’Interprétation Musicale de Lausanne et a animé les cours d’interprétation du « Printemps de Romainmôtier ». Il donne aussi des cours d’interprétation à l’Académie d’été internationale Bienne.
Parmi les nombreux élèves qu’il a formés, nous pouvons citer, entre autres, Cédric Pescia, Jean-Selim Abdelmoula, Christian Chamorel, Mark Farago, Mauro lo Conte, Vittorio Forte, Sylvain Viredaz, Guy- François Leuenberger, Léonie Renaud, Lucas Buclin, Lionel Monnet, Magali Bourquin, Virginie Falquet, Antoine Rebstein, Yukiko Tanaka.